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Après un long sommeil
Il y avait deux couches d’insensibilité
et il a fallu que je les soulève
l’une après l’autre pour retrouver le souffle,
la parole porteuse de vie.
Maintenant là ma peau est plus blanche,
les genoux, poux, cailloux, oubliés.
Je longe à peine la longueur distincte
d’une voie sans mystère.
Au fond il n’y a que du papier froissé ,
toujours le même papier sombre et épais,
autour d’un feu quasi anéanti,
dont l’énergie pourrait être outillée.Mais je sais déjà la réponse.
Alors, sans m'appesantir, je ferai demi-tour.
Emue par les effluves des cavernes volcaniques
je croiserai mes doigts en guise de réparation.
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